MAINTENANT DÉTENDEZ-VOUS

Montpellier, 21 octobre 2017 – Université Paul Valéry

Après trois intenses journées de colloque consacrées à NU(e), il m’a semblé judicieux de placer le récital donné en épilogue, avec Gaspar Claus au violoncelle, dans la résonance du dessin de Glen Baxter, reproduit en page 93 de la soixante-quatrième livraison de la revue, et qui profère la plus sage des injonctions : Maintenant détende-vous !

Afin de bien répercuter le message, j’ai choisi de commencer par trois strophes inédites, avec possibilité, si l’assistance venait à exprimer quelque contentement, d’une reprise légèrement décalée en rappel. Et il en fut ainsi.

Entre temps, c’est un parcours fort libre qui avait été décidé, ne se souciant que d’allant, d’alerte, de rythme partagé et de plaisir, passant de livre en livre avec la volonté farouche de n’en pas revenir : un train d’Orphée plutôt que d’enfer, où filaient à la suite Une longueur d’avance et Planisphères (in La vie en dansant), Viatique du chevalier errant et Pour quel Kailash (in Jusqu’au bout de la route), L’artilleur d’Orion (in Tant de soleils dans le sang), Ceci est mon corps et Le cœur à l’abordage (in Les solitudes), La vie en italique (in Jusqu’au bout de la route), Ultime, Comète, Messagères, Quoi, L’Atlantide, Le bruit du feu et Arpèges (in Les solitudes), Poésie funambule et Hors de tout (in Avec un peu plus de ciel et Quel royaume (in Au Cabaret de l’éphémère).

Après ce rail bibliographique, il ne manque que les époustouflantes improvisations de Gaspar Claus qui demeurent à jamais dans la mémoire sonore des spectateurs. Quant aux deux inédits, les voici :

RécitalsMaintenant détendez-vous