André VELTER
Les Solitudes
Gallimard, 2017
Comme l’oiseleur du temps
Je capture au matin
Les paroles qui ont encore des ailes
Avant de les libérer aussitôt
Pour qu’elles s’en aillent messagères
Par le champ des nébuleuses
Où Guillaume Apollinaire
N’en finit pas de rêver
À ce réel sans limite
Qui mène plus loin que les rêves