André VELTER
L’enfer et les fleurs
Illustrations d’Antonio Saura
Fata Morgana, 1988
Fata Morgana, 1988
Luthier en mal d’harmonie divine, le poète incline
la pointe aux âmes comme bâton de sourcier.
O joie, tremblante magicienne, prends donc le
désespoir à la légère et la grâce au tragique.
« En ce monde nous marchons
sur le toit de l’enfer
en regardant les fleurs »
Kobayashi Issa, 1763-1828
PARCOURS CRITIQUE
II n’est pas besoin de présenter André Velter : un poète qui va de soi, l’un des plus forts de sa génération, fidèle, sans la moindre concession, à une écriture de la fulgurance très éloignée aujourd’hui de ses anciennes sources surréalistes, mais qui a su en préserver au moins l’une des plus hautes vertus: la pureté infracassable du diamant image.
Charles Dobzynski / Europe, avril 1989