Serge SAUTREAU & André VELTER

Du prisme noir

Illustrations de Rebeyrolle
Fata Morgana, 1971

Il est rigoureusement admissible que des hommes se trompent de route et que de poètes qu’ils furent ils deviennent commis-voyageurs de leurs errements, garçons-livreurs de glace pilée, emplotés dans un journal ou une librairie politiques, etc…

ou autres facéties tragiques.

PARCOURS CRITIQUE

Le lyrisme exacerbé, le mutisme crispé, l’un aussi capital que l’autre, Sautreau et Velter les portent au point de plus grande rupture.
Pierre Dhainaut / Gradira, novembre 1971

C’est là le prix véridique de ces pages: un effort de la conscience qui rend celle-ci redoutable. Une façon d’être qui se nomme « parler ». Désarticulé, un cri. Mais un cri, justement, qui nous atteint – parce qu’il est, pantelant, et saignant même, tout vif désarticulé.
Hubert Juin / Les Lettres françaises, 3 mai 1972

PoésieDu prisme noir