Ca Cavale

Plaidoyer fiévreux, furieux, fervent, pour des corps et des esprits librement nomades.
Anne-Marie Paquotte / TÉLÉRAMA

Réconcilier le langage parlé, le raccourci de la chanson et le souffle du poème épique, prophétique et social, c’est ce que réussit superbement cette oeuvre qui n’a guère d’équivalent, à l’intersection de plusieurs genres (elle associe les voix et l’ensemble rock, batterie et guitares) sans confusion ni hybridation laborieuse. « Je fredonne ce qui ne se fredonne pas », dit le poète. En effet, ce qui d’ordinaire est exclu du champ poétique, mots roturiers, orduriers, argot des rues, argot du coeur, verdeur et ferveur, rythmés, haletants, emportés par l’élan de la révolte, se trouvent métamorphosés à la fois par l’alchimie du verbe et par une vision tragique et féroce du réel.
Charles Dobzynski / EUROPE

Cet oratorio est un cri de révolte, un appel violent à l’amour et à « la liberté libre ». Un hymne au désert, au soleil, à la parole nomade. Un chant apache qui nous invite à briser les chaînes de nos existences étriquées (…). Il y a au coeur de cet oratorio la force du texte de Velter. Mais, Jean-Luc Debattice, qui l’a mis en musique, le dit et le chante, le porte à incandescence.
Jean Druart / L’ARDENNAIS

Briseur d’idoles et réveilleur de consciences endormies, André Velter a choisi la violence du rock pour faire exploser son poème à trois voix, « ça cavale ».
Serge Bourlet / LA MONTAGNE

Dans ses Partitions qui ont nom Le Grand Passage et Ca cavale, publiées simultanément en livre et en disque, André Velter met en scène son énergie avec une volonté quasiment sacrificielle.
Jacques Darras / ESPRIT

Le rock dur de Ça Cavale, la polyphonie des chants du Grand Passage poursuivent ainsi naturellement un cheminement marqué chez André Velter par l’insurrection, dans tous les registres, de la parole : le cri, l’exultation, le chuchotement, tout est là.
Renaud Ego / INFOMATIN

André VELTER

Ça cavale
Oratorio Rock

Musique de Jean-Luc Debattice

Voix, chants, guitares électriques, batterie, flute et sax
Avec Jean-Luc Debattice, Ghaouti Faraoun, André Velter, Jean Ricco, Rosaire Ricco, Daniel Baudon et Christian Maillet

“ J’ai toujours dit que j’étais du côté de la voix haute. Participer personnellement à cet oratorio, en assumer du même coup la part spectaculaire, obéit finalement au seul plaisir d’être aux côtés de Jean-Luc Debattice et de Ghaouti Faraoun. Ils m’ont en effet accompagné, sans le savoir, pendant l’écriture du texte : je les entendais distinctement alors, l’un dans la voix apache, l’autre dans la voix nomade. Je me suis réservé la voix politique, pour ne pas rester si peu que ce soit loin de mon engagement. “

AV

Création sous chapiteau, le 11 avril 1992, fête du livre à Bron

Charleville, le 23 mai 1992

Charleville, le 23 mai 1992

Festival de Langeac, le 23 août 1992

Christian Maillet, Jean-Luc Debattice, Jean Ricco et Ghaouti Faraoun, Langeac 1992

Théâtre des Déchargeurs, Paris du 1er au 21 novembre 1992

Théâtre des Déchargeurs, Paris du 1er au 21 novembre 1992

DiscographieÇa cavale