« André Velter, un passant du Haut-Pays »
Textes d’Adonis, Sophie Nauleau, Zéno Bianu, Stéphanie Bodet, Jacques Darras, Jean-Louis Gouraud, Olivier Deck ; dessin d’Ernest Pignon-Ernest ; entretien avec Alain Freixe et poèmes inédits d’André Velter, juin 2016

Entrer dans les livres d’André Velter relève toujours de la mise en route. D’une sortie dehors « des éclairs plein les poings / la tête à l’abordage », tant ils sont travaillés par un « futur intérieur », un « futur infaillible ». L’homme Velter ne sera « jamais à quai », ni dans les livres, ni dans la vie où le coeur et le sens risquent toujours d’entrer en narcose. Il lui faut « (couper) à travers (le) bois mort » de la vie, mettre un un « peu plus de ciel » aux jours et aux poèmes, relever et retendre les fils de la vie, les rendre au « vent d’est ».

Alain Freixe